En Médecine, la douleur est un symptôme commun à de nombreuses maladies. Elle constitue donc logiquement le premier motif de consultation dans les services d’urgences ou chez le médecin généraliste.

Généralement, la douleur est un signal d’alarme signifiant à l’organisme que quelque chose ne va pas. Consécutive à un changement d’état (traumatisme, lésion, inflammation, etc..), elle aide au diagnostic et est amenée à disparaitre rapidement après traitement. On parle alors de « douleur aiguë », même si dans ce cas, l’adjectif aigu ne traduit pas forcément la sévérité de la douleur.

Quand la douleur persiste alors que sa cause a été traitée, qu’elle s’installe et devient permanente, elle n’est plus un simple symptôme mais devient une maladie à part entière : on parle de douleur chronique.

La douleur chronique regroupe plusieurs caractéristiques :

  • Elle dure dans le temps. On considère la chronicisation de la douleur quand elle est persistante ou récurrente depuis plus de six mois, malgré traitement.
  • Elle a perdu son caractère utile de signal d’alarme. Elle est toujours présente même si sa cause initiale a été traitée et a disparu. Elle est devenue maladie et nécessite un traitement à long terme.
  • Elle n’a pas toujours de cause visible et évolue au cours du temps.
  • Elle impacte de manière majeure la qualité de vie. Elle est envahissante et usante pour le patient, que ce soit physiquement ou moralement. Elle peut générer souffrance, détresse et isolement.

Campagne de prévention réalisée par la SFETD à destination des généralistes et de leurs patients.

Plus d’informations sur le site de la SFETD.

Parmi les douleurs chroniques les plus fréquentes, on peut citer la migraine et les autres céphalées primaires, les lombalgies et lomboradiculalgies, les douleurs neuropathiques et les douleurs arthrosiques et musculo-squelettiques.